The Show Must Go On

Publié le par charlotte

Tout d'abord, deux photos prises au festival de l'imaginaire de Nogent/Oise , où je dédicaçais  Lettres aux ténèbres, aux côtés de Nathalie Dau, talentueuse auteure et fondatrice des éditions Argemmios, dont Les débris du chaudron sont actuellement en souscription

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Photo Philippe Halvick

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Ensuite, quelques mots sur les deux derniers romans lus dans la collection Club Van Helsing : Mickey Monster (Denis Bretin et laurent Bonzon) et Freakshow!. Récit dans le récit, Mickey Monster surfe sur la délicate frontière entre l'horreur et le burlesque, narrant l'affrontement désopilant du Blob (pardon de LA blob, puisque le Blob est uen femelle, dixit son "chasseur") et un fabriquant détraqué de machine à Mickey... Bouffé par le blob ou formaté à la mode Disney... Charybde ou Scylla... Mickey Monster, au-delà d'une critique des deux grandes idéologies du 20ème siècle, pose la problématique du même et de l'autre, et, au-delà, du monstre et de son identité... Hugo Van Helsing et ses chasseurs finiront d'ailleurs par juger plus monstrueuse la machine à Mickey (et son créateur) que le blob... et écarter pour un temps du moins la menace très peu fantomatique du clonage de l'homme par lui-même et de l'abrutisssement des masses made in Disneyland. Le dernier du lot, dernier de la saison, donc, est Freakshow!, de Xavier Mauméjean. Comme Cold Gotha (Guillaume Lebeau, en grande forme) il met en scène Hugo Van Helsing... Un Hugo Van Helsing, qui peu à peu dévoile quelques pans de sa mystérieuse identité... Un Hugo Van Helsing traqué par ceux-là mêmes qu'il chasse...Et surtout, un homme isolé, incapable finalement de communiquer avec employés/sujets/protégés, dont le pire ennemi, dévoilé par Barnum, n'est peut-être pas tant leFrekshow! que la tentation d'y appartenir.
On remarquera en effet que hugo n'hésite pas à s'allier avec les Lycans de Takakura ou les vampires hindous... Ce sont ses frères ennemis, les "monstres" du freakshow, qu'il combat... Lisant ce dernier opus de la saison après Mickey monster, j'ai trouvé assez intéressant de voir que Van Helsing se alissait prendre par le miroir aux alouettes d'une certaine normalité illusoire, un genre de machine à Mickey... La tentation de la norme, fut-elle celle des freaks, la sensation d'être le monstre (je suis une légende)... Avec un beau cliffhanger de fin qui, à mon sens, pose la question de la nature même du monstrueux, de la singularité mais bon, c'est une de mes obsessions alors ce n'était peut-être pas ça!



Publié dans charlottebousquet

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C
je transmets tes compliments à nathalie
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F
pour mes vacances de février faut que j'emmmene des lectures....Sinon pour Argemmios j'aime beuacoup le concept graphique de couverture reprnant la forme de la pierre du logo. 
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