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Copenhague 2009. Extrait d'un article du site Greenpeace France.

En décembre se tiendra le premier grand rendez-vous du XXIe siècle sur le climat. Les pays membres des Nations unies devront se mettre d'accord sur la suite à donner au protocole de Kyoto.

 

Copenhague : l'après-Kyoto

En décembre 2009, le Danemark va accueillir prochaine conférence internationale des Nations unies sur les changements climatiques qui aura la lourde tâche de boucler un accord international pour faire suite au protocole de Kyoto. Ratifié par 175 pays (à l'exception notable des États-Unis), ce premier texte est entré en vigueur en février 2005 et il expire fin 2012. Le protocole de Kyoto prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés d'au moins 5,2 % d'ici à 2012, par rapport aux niveaux de 1990. Le nouvel accord – qui s'appellera peut-être le protocole de Copenhague ? – devrait couvrir la période 2013-2017.

 

L'enjeu

Scientifiques et experts sont unanimes et formels : la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre, aujourd'hui en constante augmentation, doit s'inverser et décroître à partir de 2015 au plus tard. Et la situation s'aggrave de jour en jour par rapport aux prévisions. Si nous voulons sortir de l'engrenage actuel, il faut obtenir des pays industrialisés :

- qu'ils se fixent des objectifs contraignants de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, d'au moins 40 % d'ici à 2020 ;

 - qu'ils apportent un soutien financier et technique aux économies émergentes pour les impliquer dans l'effort nécessairement mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre ;

- qu'ils aident les pays en développement à répondre à leurs besoins énergétiques avec des technologies propres et sobres en carbone, et à s'adapter aux impacts des changements climatiques ;

- qu'ils mettent en place un fonds international pour lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts, responsables de 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

La conférence de l'Onu de Copenhague a une obligation de résultats : la réponse à la crise climatique ne peut être qu'une nouvelle réglementation multilatérale, ambitieuse et contraignante.

 

L'intégralité de l'article est visible sur leur site.
Malheureusement, à l'heure actuelle, c'est assez mal barré. ne serait-ce qu'en France - je continue sur Greenpeace (en plus, ça éclaire le principe de la taxe carbone sous un nouveau jour).

Jeudi 10 septembre, le président de la République a annoncé l'instauration d'une « taxe carbone » à 17 euros la tonne de CO². Le choix de ce montant prouve que le chef de l'Etat n'a pas compris l'intérêt de la Contribution Climat Energie (CCE).
L'an dernier, ONG, syndicats, entreprises et administration étaient arrivés à un consensus: 32 euros la tonne en 2010, puis une augmentation de 5% par an pour arriver à 100 euros la tonne en 2030. Pourquoi Nicolas Sarkozy n'a-t-il pas repris cette proposition qui faisait l'unanimité ?
Parce qu'il manque d'ambition et que son intérêt pour l'environnement n'est qu'une tactique électorale ! Sinon, il aurait fixé à 32 euros le prix de la tonne de CO². En-dessous de ce seuil, la CCE ne poussera pas les Français à changer de comportement.
L'instauration de la CCE aurait dû être l'occasion d'une prise de conscience : nos gestes quotidiens ont des conséquences sur le climat. Nous devons les repenser. C'est pour cette raison que l'électricité devrait être incluse dans la CCE. La sobriété énergétique fait partie du changement de comportements que nous appelons de nos voeux. En excluant l'électricité de la CCE, Nicolas Sarkozy montre qu'il n'a pas compris que nous sommes en situation d'urgence climatique.
D'autres explications par ici.

Le 7 septembre, le Président Sarkozy se rend [...] au Brésil pour une visite officielle éclair. Alors que la France prétend jouer un rôle de leader sur la question du climat, Greenpeace dénonce une stratégie d'exportation de la fausse solution nucléaire, des accords économiques allant à rebours du sens de l'histoire et une position rétrograde sur la question des forêts.
La France exporte le mythe nucléaire
85 % de l'électricité brésilienne est d'origine hydroélectrique. Son potentiel de développement dans le domaine des énergies renouvelables (solaire, biomasse, éolien notamment) est immense et encore largement sous-exploité.
Et pourtant... face à une demande énergétique en forte croissance, AREVA tente de faire du Brésil une des têtes de pont de son incantatoire « renaissance nucléaire ».
Dans ce contexte, Greenpeace rappelle que :
- La construction de l'EPR en Finlande –vitrine technologique de la « renaissance nucléaire »- prend des allures de fiasco absolu, notamment financièrement : facturé 3 milliards d'euros à l'origine, le chantier d'Olkiluoto est pour le moment provisionné à hauteur de 2,3 milliards d'euros à mi-parcours de son achèvement ;
- L'ensemble des clients potentiels d'AREVA ont pointé du doigt les graves défauts de conception des systèmes de sécurité de ce réacteur de 3ème génération ;
- Il n'existe toujours pas de solution crédible en termes de traitement et de stockage des déchets nucléaires.

[...]

La forêt amazonienne est un des trois derniers grands bassins de forêt primaire de la planète. La sauvegarde de son unique capital de biodiversité, irremplaçable patrimoine de l'humanité, sera un enjeu crucial du sommet de Copenhague.

L'intégralité de l'article se trouve sur ce lien.


Le 21 septembre a lieu, à 12H18, une flashmob, c'est-à-dire une mobilisation éclair pour "réveiller Sarkozy", le forcer à s'engager dans de vraies réformes sur le climat, à participer activement au sommet de Copenhague, en décembre.
Voici le copier-coller de l'appel
[...] le 21 septembre, à 12h18, à l’initiative du mouvement mondial Tcktcktck pour agir contre les changements climatiques soutenu par Kofi Annan, une flash mob va faire le tour du monde (Global Wake Up Call). Dans des centaines de villes, des milliers de citoyens vont faire sonner réveils et portables, faire un maximum de bruit pour que les gouvernements s’engagent fortement sur le front des changements climatiques.
 
En France, l'Ultimatum Climatique organise cette Flash Mob dans Paris, le 21 septembre à 12h18 pour réveiller le Président français Nicolas Sarkozy.
 
Pour participer à cet événement international et connaître le lieu et l’heure précis de rendez-vous, envoyez un mail à flashmob.climat@gmail.com ou inscrivez-vous sur Facebook.
 
Parlez en autour de vous !!
Pour faire un maximum de bruit, invitez vos réseaux à participer à cette Flash Mob et diffusez ce message par mail ou copier coller :
·    sur votre profil Facebook : Participez à une grande Flash Mob le 21 septembre à 12h18 pour réveiller les dirigeants du monde sur l’urgence des changements climatiques,www.copenhague-2009
·    sur Twitter / My Space : RDV le  21/09 à 12h18 à Paris pour une Flash Mob Ultimatum Climatique, www.copenhague-2009


Et pourquoi le 21 septembre ? Parce que c'est la journée mondiale de la paix. Il y a énormément d'événements organisés dans le monde, par différentes associations et ONG. AvAAZ donne la liste, pays par pays : il suffit de cliquer et c'est ICI.

Publié dans charlottebousquet

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B
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F
merci pour ces relais d'infos très intéressants. En effet, le sacrifice du carburant d'avions pour certains sauts de puces/coup de tête d'un homme politique c'est pas très écolo non plus :) il me semble qu'il fallait proner le train fut un temps????
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