Animaux-machines et proverbes
Sur le retour, nous avons essuyé des rafales de grêle et de neige, apparemment encore une conséquence de ce fichu réchauffement climatique contre lequel nous avons commencé un peu tard à lutter.
On connaissait "neige en novembre, noel en décembre", "en avril, ne te découvre pas d'un fil", là, j'imagine qu'on peut se vanter de correspondre parfaitement au proverbe "Noël au balcon, Pâques aux tisons"... Bref...
Pour continuer avec le verglas, la pluie et la neige, partout dans le monde, il y a des manifestations pour protester contre ce qui est fait au Tibet et faire pression auprès des gouvernements pour qu'ils agissent - à Londres, où le premier ministre a carrément d"claré qu'il serait à la cérémonie d'ouverture, c'est bien sûr très mal passé - resultats, les manifestants outrés se font arrêter. Tant que les politiques sacrifieront les peuples, la culture, l'humanité sur l'autel du profit, il fera vraiment très froid à mon avis dans le monde...
Pour ma part, je vous engage à aller faire un tour du côté de l'organisme Avaaz, qui s'est engagé dans une action de solidarité avec le peuple tibétain et le Dalai-Lama - allez voir, c'est assez remarquable ce qu'il font.
Il reste à espérer que cela aboutira.
Dernière chose : je n'ai peut-être pas eu le temps d'évoquer l'affaire, ces dernières semaines, mais uen jeune béninoise, Elisabeth, qui avait épousé un Français en 2005, s'est vue emprisonnée en centre de rétention à la mort de son époux. Elle a été régularisée grâce aux milliers de personnes qui se sont mobilisées, mais je ne résiste pas au "plaisir" de vous monter ci-dessous quelquesextraits de l'affaire...
Elisabeth, resssortissante béninoise, se marie avec Claude, ressortissant français le 16 octobre 2005 et obtient un titre de séjour temporaire « vie privée et familiale » en qualité de conjoint de français.
Ce titre de séjour est renouvelé une première fois au mois de novembre 2006. Quelques mois plus tard, Claude découvre qu'il est atteint d'un cancer. Il décède le 3 octobre 2007.
Elisabeth, qui vient de déposer une nouvelle demande de renouvellement de son titre de séjour, informe l'administration de ce décès. Trois semaines plus tard, elle reçoit un refus de séjour accompagné d'une mesure d'éloignement. Le préfet de l'Indre-et-Loire lui écrit que « même si la rupture de communauté de vie résulte malheureusement du décès du conjoint français, l’administration ne peut renouveler le titre de séjour sollicité ».
Elisabeth est parfaitement intégrée en France. Elle est titulaire d'un CDI en qualité d'agent d'entretien et possède un logement à son nom.
Jeudi 3 avril, elle a été interpellée à son domicile par les services de police et conduite au centre de rétention en vue de son expulsion...
Elisabeth a été libérée et assignée à résidence dans l'après midi du 3 par le Juge des Libertés. Mais son expulsion, qui reste en vigueur, doit intervenir dans les prochains jours.
L'affaire s'est résolue heureusement - mais combien d'autres Elisabeth vont encore être victimes de cette politique inhumaine ? Pour se tenir au courant et agir : les amoureux au ban public.